Il est temps de faire la fête, car aujourd'hui commence... le Carnaval de Venise !
Ceux qui ont eu la chance d'en faire l'expérience au moins une fois dans leur vie, réussissant peut-être à éviter les périodes les plus chargées, ont vécu une expérience unique et inoubliable : faite de fêtes et de traditions anciennes, de délicieuses crêpes, de bavardages et de castagnoles, de danses et de spectacles. d'art varié, de fantastiques processions sur terre et sur l'eau. Une ivresse de l'art de la comédie, le tout au milieu de masques majestueux et de costumes luxuriants qui animent les rues étroites et les champs de la ville pendant 18 jours incroyables.
Mais qui sait vraiment d’où vient cette célébration, encore si profonde et si enracinée aujourd’hui ?
Venise est l'un des carnavals les plus anciens du monde, à tel point que le premier document mentionnant l'utilisation de déguisements remonte à 1094. Au fil des siècles, de plus en plus d'écoles et d'ateliers d'artisans se sont spécialisés dans l'étude et la création de ces bijoux. de l'art stylistique.
L'origine du mot Carnaval vient du latin "carnem levare" (c'est-à-dire se priver de viande), et fait référence au mercredi des Cendres, dernier jour du Carnaval et premier du Carême : selon la tradition de cette époque, en préparation de Pâques, non, il est plus permis de manger de la viande.
Mais avant la privation, à Venise que tout soit abondant, que toute tristesse soit bannie et que chaque plaisanterie en vaille la peine !
Toutes les formes de tromperie et de faux-semblant étaient autorisées, à tel point que n'importe qui pouvait se déguiser et être admis en présence de rien de moins que du Doge ; riches et pauvres, femmes et hommes de toute classe sociale, culture, religion ou origine.
Les Vénitiens l'apprécièrent tellement que la coutume du port d'un masque, donc méconnaissable, se prolongea souvent au-delà de la période du Carnaval.
C'est pour cette raison que le gouvernement a dû intervenir à plusieurs reprises pour réviser la législation, bien que le "Bonjour Siora Maschera" soit désormais un salut populaire pour les canaux et les rues envahis par Baute et Morette, tous enivrés par cette liberté absolue conférée par l'absence d'identité.
Une fois la Sérénissime tombée, le Carnaval tomba aussi officiellement avec elle : il valait mieux éviter les occasions de rébellion, et cela fut le cas de Napoléon, des Autrichiens et des Savoie.
La tradition a été préservée à Murano et Burano sur un ton mineur.
Jusqu'à ce que, à l'initiative de certaines associations et de citoyens privés, relativement récemment - en 1979 - le parti par excellence revienne à briller, divisé par deux en durée, mais doublé en célébrité.
Viva dunque il Carnevale,
che diletti ci suol dar.
Carneval che tanto vale,
che fa i cuori giubilar!
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